"La vraie Belgique, celle de la diversité, du mixage linguistique et culturel, représente quelque chose pour moi. J'ai toujours dit et je continue de dire que j'aime la culture flamande et les Flamands."
"Je parle les deux langues, je crois en la richesse de l'intégration des cultures. Mais aujourd'hui, trop de Flamands se fichent de cela. Vous pouvez être parfait bilingue, ouvert à leur culture, vous serez toujours le francophone à exclure. Une fois de plus, malheureusement, on peut refaire un parallèle avec ce qui s'est produit en Allemagne: vous aviez beau être Allemand, parler la langue parfaitement, aimer Beethoven et Goethe, si vous étiez Juif, vous deviez être exclu. C'est là qu'on est dans l'apartheid, le racisme, la haine de l'autre. Tout ça m'est odieux."
"Disons que je suis patriote. Mais le patriotisme, c'est l'amour des autres. Le nationalisme, c'est la haine des autres. Je suis très triste de voir qu'au nord de mon pays, il y a de moins en moins de patriotes et de plus en plus de nationalistes."
"La 'doctrine Maddens', du nom de ce professeur d'université de la KUL qui préconise d'assécher l'Etat fédéral de ses ressources pour que, finalement, les francophones soient demandeurs de plus d'autonomie, c'est un écrit. Des décrets comme le "Wooncode" sont des mesures d'exclusion de type raciste, et c'est écrit! Tous ces écrits font froid dans le dos. Comme Mein Kampf aurait dû alerter l'opinion internationale. Tout était écrit!"
"Les Flamands pourraient encore empêcher la réalisation de ces doctrines d'exclusion et de haine par voie démocratique. Mais le pire, c'est que certains veulent vraiment les réaliser. C'est ça qui est devenu irrespirable. En Flandre, les nationalistes et les extrémistes tiennent le gouvernail. Et négocier avec ces gens-là, c'est entrer dans leur logique."
Op vraag wat zijn reactie zal zijn moest, na 13 juni, de N-VA de grootste Vlaamse partij blijkt te zijn, antwoorde hij:
"Je commencerai à regarder les annonces immobilières à l'étranger. Sans déconner! Ces gens me glacent. Est-ce que je pourrai encore vivre dans un pays où des nationalistes et des néo-fachos du Vlaams Belang façonnent les mentalités? Est-ce que, comme les Juifs dans les années 1930, je ne dois pas me dire: il est temps de quitter l'Allemagne?"
Lees trouwens ook het interview met Geluck in het weekblad Solidair uit 2006:
"De baas van Disney verdient in één maand een bedrag waarvoor een Mexicaanse arbeider 2.500 jaar moet werken. We zijn toch gemaakt van hetzelfde vlees en bloed, dezelfde chromosomen. Mensenbroeders, zei François Villon. Hoe kan je dat aanvaarden? Onfatsoen stuit me tegen de borst. Opzichtige luxe schokt mij. Ik zie mensen rondrijden in auto’s van miljoenen Belgische franken en ik zie mensen op straat bedelen. Dan klopt er toch iets niet. Ik kan ermee leven dat er geen maximum is, als er maar een minimum is. Iedereen moet in deftige, aangename omstandigheden gehuisvest, gevoed, gekleed zijn… Als iedereen dat heeft, dan mag er van mij ook een baas van Disney zijn. Geen probleem… Mij maakt het niet uit, ik ben nooit jaloers geweest op mensen die meer hadden dan ik. Als hij iets gerealiseerd heeft, als hij eerlijk is, niet bij de maffia hoort en anderen niet uitbuit, geen probleem. Als een Rolls Royce hem gelukkig maakt, prima. Maar niet naast mensen die sterven van de honger."